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les traitements adjuvants

Certains médicaments n’ont pas pour première indication de lutter contre la douleur mais peuvent néanmoins participer à son soulagement au côté des thérapeutiques classiques.

En voici quelques exemples :

  • Les antidépresseurs et les antiépileptiques : ils agissent sur les douleurs neurologiques indépendamment de leur action antidépressive ou antiépileptique. Ces effets doivent être bien connus car les malades ont souvent l’impression que le médecin n’a pas bien cerné leur douleur lorsqu’on leur prescrit un antidépresseur (d’autant que la douleur est souvent associée à un élément dépressif).Certains antidépresseurs servent également à prévenir les crises de migraine.
  • Les benzodiazépines : elles font partie d’une grande famille comprenant des tranquillisants et des hypnotiques (aussi dits somnifères). Ces derniers ont un effet sédatif (la somnolence atténue les sensations douloureuses), un effet anxiolytique (ils réduisent l’angoisse) et un effet myorelaxant (ils détendent les muscles). Cette classe a un intérêt limité dans la douleur.
  • Les antispasmodiques : ils diminuent les contractions des muscles entourant les organes creux comme l’intestin, les voies urinaires et l’utérus. On les utilise pour calmer les coliques, les douleurs des règles ou les contractions de l’utérus au cours de la grossesse et lors de l’accouchement.
  • Les myorelaxants : ils détendent les muscles et soulagent les douleurs musculaires lors des traumatismes (entorse, fracture) ou en cas de spasme musculaire important.
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